La
5G est un échec commercial si l’on en croit les statistiques, or bien nombreux sont les faits qui poussent cette révolution internet petit à petit vers un succès réel. Comme les avancées technologiques ont toujours tendance à s’accélérer, il se pourrait même qu’une nouvelle génération voit le jour avant que la majorité n’y soit branchée. Toutefois, nul ne sait encore ce que pourrait endurer cet éventuel successeur.
La 5G, une révolution méconnue
Une
méconnaissance de la 5G est logiquement une des causes qui la rend encore peu utilisée dans certains pays. Quand on parle de technologie de communication, les ondes électromagnétiques ont toujours une place bien confortable, car leur capacité est sans doute la plus pratique pour rester sans fil. La mobilité est un atout non négligeable quand on souhaite communiquer. La vitesse aussi est sans commune mesure un point qui pèse énormément. Pratiquement à la vitesse de la lumière est sa première qualité d’ailleurs.
La couverture est là, mais le public tarde à réagir, si bien que la 5G ne pèse que 1 % des donnés mobiles dans l’Hexagone et les forfaits pour cette génération sont même en dessous des 15 % (selon cette
source).
Par rapport à la 4G qui fut déjà un
succès retentissant grâce à sa vitesse largement confortable, la génération qui l’a suivie est encore plus rapide. Et pourtant bien nombreux sont ceux qui se sont levés contre elle, et pour diverses raisons.
Que savent vraiment les gens de la 5G en réalité ? Pas grand-chose en général, mais en creusant un peu, ils tombent sur sa fréquence que beaucoup diront presque proche de la micro-onde qui réchauffe les plats. Elle peut atteindre une vitesse de téléchargement de 10 Gbit par seconde, ce qui est juste faramineux puisque même les ports USB 3.0 à contact peinent à atteindre cette célérité. La fréquence qu’elle utilise est millimétrique, et est donc un EHF, soit extrêmement haute fréquence, puisqu’elle atteint 100 GHz. Une caractéristique qui, hélas, inquiétera une foule de gens.
Des détracteurs à foison contre la 5G
Les ondes ont été craintes depuis l’antiquité. D’abord, les ras de marées, qui en réalité sont bien des ondes aussi. Il y a aussi le son qui peut briser une glace. Il suffit d’atteindre la bonne résonance pour une telle destruction. Pour ce qui est des ondes électromagnétiques, leur capacité de traverser des murs et d’aller loin est un atout exceptionnel, du moins, pour certaines fréquences. Le soleil est certainement celui qui bombarde le plus de rayonnement, et on ne sait que trop bien quels sont les effets d’une exposition prolongée et trop fréquente.
L’Australie est, dit-on, le pays où il y a le plus de cancer de la peau, et c’est à cause du fait que le soleil y tape bien fort, les peaux sans mélanine, cette substance qui fait écran aux rayons ultra-violets. Les faits sont clairs. Le rayonnement solaire en tapant sur l’ADN brise ce composé de la vie, ce qui crée des cellules cancéreuses.
Face à de telles informations, de simples penseurs comme des scientifiques tirent la sonnette d’alarme, et appellent à faire attention. Le fait est que depuis le début du succès des téléphones mobiles, cette crainte a toujours existé, mais pas sans raison.
La 5G a juste vu l’effet de la vitesse de la connexion pour les réseaux sociaux contre elle.
Entre réalité et médisance gratuite de la 5G
Au début de la téléphonie mobile, des recherches ont été faites en Suisse sur des fœtus de gallinacés. L’allumage et utilisation d’un portable près de ces œufs a suffi à arrêter le cœur de ces fœtus. L’
association anti-5G robindestoits tire la sonnette d’alarme à propos de l’étude d’Havas concernant les effets des ondes millimétriques sur le cœur.
En ce qui concerne les humains, les preuves d’un effet réellement néfaste n’ont pas encore été constatées. La
dangerosité de la 5G pourrait venir de sa fréquence bien élevée. Il faut savoir que plus la fréquence est élevée, moins la capacité de distance de l’onde est moindre. En effet, c’est comme si l’onde était tellement compressée qu’il est rétréci, contrairement aux basses fréquences qui semblent être largement étirées.
Pour une meilleure illustration, la radioactivité est un des pires rayonnements, mais de sa source, elle ne va pas très loin. Cette caractéristique obligera donc les fournisseurs d’accès à rajouter beaucoup plus de relais pour en assurer la couverture, ce qui est réellement bien plus énergivore.
Crainte ou incompréhension de la 5G ?
Il y a aussi ceux qui sont
contre la 5G juste parce qu’une telle puissance serait selon eux bien plus énergivore, et donc bien plus néfaste écologiquement parlant. Outre ces bases, il y a encore des théories complotistes qui s'ajoutent allégrement. Comme quoi, selon certains de ces gens,
la crise du Covid-19 est un effet de la 5G. Tout cela n’aide pas vraiment à la vulgarisation de cette génération auprès du public.
Face à tout le remue-ménage causé par les anti-5G, le public recule, et même en faisant des recherches sur le 5G, il n’est pas évident qu’un citoyen lambda y comprenne grand-chose. Avec ces informations les détracteurs pourront tout simplement diaboliser la génération en déformant la réalité. Quand on pense que c’est l’internet même qui est la cause primaire d’un tel échec commercial, on peut se dire que la technologie est bien paradoxale.